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Abstract

Arrêtés et mis en détention préventive au cours des années 1970-1980, de jeunes toxicomanes laissent derrière eux des écrits poignants. Conservés dans un fonds d’archives de l’Institut de médecine légale de Genève, ces documents s’inscrivent dans une époque où la drogue s’érige en problème public majeur. En prison, médecins, psychiatres, psychologues et aumôniers déploient alors différentes formes d’assistance, peu documentées à ce jour. La pratique de l’écriture introspective, qu’ils encouragent chez les détenus toxicomanes, compte parmi les moyens pour comprendre, connaître et agir. En filigrane, un savoir se constitue au fil des années, préparant ainsi le terrain en la faveur d’une politique publique de prévention.

Arrested and remanded in custody during the 1970s and 1980s, young drug addicts have left behind poignant writings. Preserved in the archives of the Institute of Legal Medicine in Geneva, these documents were produced at a time when drugs were becoming a major public problem. In prison, doctors, psychiatrists, psychologists and chaplains were providing various forms of assistance, which have not been well documented to date. The practice of introspective writing, which they encouraged among drug-addicted prisoners, was one of the means of understanding, knowing and acting. Over the years, a body of knowledge has been built up, paving the way for a public policy of prevention.

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