Résumé
Porté par Daniel Rossellat, un projet de Capitale culturelle suisse a été présenté lors d’une conférence de presse à Berne en janvier 2017. Cet événement a été organisé à partir des conclusions d’une recherche de la Haute école de gestion Arc (HEG ARC). Une année plus tard, des membres de l’Association Capitale culturelle suisse, estimant que la cité horlogère constituerait le point de départ idéal de leur programme, ont rencontré une partie de l’exécutif de la Ville de La Chaux-de-Fonds, puis, le même jour, le Conseiller d’État du Canton de Neuchâtel à la tête du Département de la justice, de la sécurité et de la culture. Pour tester cette idée, la Ville de La Chaux-de-Fonds et le canton de Neuchâtel ont confié un mandat à la HEG Arc. Tel est donc l’objet du présent rapport qui repose sur un corpus documentaire très fourni, des données statistiques inédites, une vingtaine d’entretiens semi-directifs et deux ateliers de travail. L’étude débute par la présentation des programmes de Capitales culturelles, se poursuit par un portrait de La Chaux-de-Fonds réalisé à partir de méthodes quantitatives et qualitatives, continue par l’analyse de la pertinence de lui attribuer le titre de première Capitale culturelle suisse, puis s’achève par l’identification de pistes utiles à l’éventuelle mise en oeuvre du projet.