Après un premier article consacré à l’expériences de femmes migrantes face aux consignes portant sur l’activité physique prénatale, cet article traite de l’expérience des professionnelles chargées de la promouvoir. Il montre que les concepts proposés par les spécialistes en activité physique ne sont pas repris tels quels par les sage-femmes, mais adaptés à ce qu’elles considèrent comme prioritaire: centrer les messages sur le vécu de la grossesse au lieu de la concevoir comme une période privilégiée pour diffuser des messages de santé publique.