Résumé

Cette communication est la première production scientifique d’un projet de recherche 2014 - 2017 portant sur l’internationalisation des PME et l’attractivité des marchés émergents asiatiques. Le projet pose comme hypothèse que les villes asiati ques figurant au classement mondial des 75 cités dites globales (global cities) jouent un rôle important d’intermédiation dans le processus d’internationalisation des PME étrangères vers les marchés émergents en expansion mais distants et difficiles d’accè s. Le projet porte sur l’étude de trois villes globales : Hong Kong, Shanghai et Singapour. Durant sa phase initiale en 2014, ce projet s’est interrogé sur le cas de Tokyo comme possible exemple référentiel susceptible d’influencer le cadre conceptuel et e mpirique du projet. La première partie de cette communication examine les différentes théories traitant de l’internationalisation des PME et des différents modes de réduction de leur distance et des risques encourus vis - à - vis des marchés étrangers, notam ment ceux géographiquement, culturellement et psychologiquement éloignés. La seconde partie se penche sur les théories des villes globales tel qu’initiées à partir des travaux de la sociologue américaine S. Sassen, et ayant donné naissance depuis lors (i) à de nombreux travaux à leur sujet dans différentes disciplines, et (ii) à plusieurs modes de classements mondiaux des villes globales. Le troisième volet de cette communication suggère un cadre d’analyse conceptuel et empirique qui tente de croiser les connaissances actuelles sur les villes globales et celles sur l’internationalisation des PME, ce qui consiste en un apport original et novateur de cette communication, et indispensable au déploiement du projet de recherche en 2015 - 17. La dernière partie d e cette communication livre une brève recherche empirique conduite en 2014 à Tokyo, qui se classe au 3 ème rang des villes globales, et au 1er rang en Asie. Bien que tournée essentiellement vers le marché intérieur japonais et vers les marchés des autres pa ys de l’OCDE, l’auteur pose la question si Tokyo offre également une palette de services permettant à des PME européennes d’aborder les marchés émergents de l’Asie du sud - est et de la Chine voisine, là où grandes entreprises et PME japonaises sont elles - mê mes très implantées.

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