Résumé

Observant les travailleurs dans leurs activités en organisation, les auteur-e-s se trouvent face à une contradiction : alors que les acteurs au travail se considèrent comme victimes de la pénibilité du travail, ils déclarent pourtant recommander à leurs relations proches la prise d’un emploi au sein de l’entreprise qui les emploie. Ce constat corrobore les résultats d’enquêtes de satisfactions menées par des employeurs eux-mêmes : les « collaborateurs » déclarent ressentir mal-être et souffrance au travail, parfois jusqu’à 70%, mais ils sont plus de 85% à se déclarer globalement satisfaits de travailler chez ce même employeur. La lumière peut cependant être faite sur cet apparent paradoxe dans la mesure où ce n’est pas tant le contenu du travail qui est la cause de mal-être, mais la manière dont il est pensé et organisé (Bernoux, 20151). D’autres auteur-e-s, préconisent de penser le travail dans son contexte réel pour mieux organiser l’entreprise, perçue ici comme un collectif de production, de coopération et d’innovation (Favereau et coll., 20162). Les auteur-e-s de la présente communication confirment ces interprétations. Ils-elles prétendent qu’il y a lieu de penser le travail comme phénomène d’intégration, de création, d’émancipation et de réalisation de soi, par l’analyse du développement du geste professionnel et de la posture subjective de l’individu dans le contexte du travail réel, par la connaissance des enjeux du processus de l’activité, comme autant de conditions du bien être des travailleurs. Nous questionnerons dans cette communication le sujet de la GRH et l’action des DRH…

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