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Résumé
Cet article décrit la collaboration entre le collectif CABBAK (Collectif Afroféministe Biel Bienne Afrofeministisches Kollektiv) – collectif étendu pour ce projet), qui mène des actions pour promouvoir l’égalité et participer à “la valorisation et à la visibilisation des femmes afrodescendantes (et aux personnes perçues comme telles) et le Centre d’art Pasquart de Bienne, représenté par Anna-Lena, collaboratrice scientifique dans le service de médiation culturelle. Artiste et membre du collectif microsillons, j’ai suivi cette collaboration. Lors de notre première rencontre au Centre d’art Pasquart, les membres de CABBAK abordent la philosophie Ubuntu comme un possible axe déontologique pour notre projet. Dans les institutions culturelles où la signature individuelle et les logiques de distinctions restent la norme, travailler autour de l’idée que “Je suis car tu es” apparaît comme un déplacement à la fois simple et radical. Au fil des rencontres – menées principalement en français mais ponctuées de vocables alémaniques – l’adjectif “bunt” (multicolore, varié) reviendra fréquemment. Malgré les origines épistémologiques tout à fait distinctes de ces deux termes, le mot valise d’u-bunt-u résonne ainsi avec l’approche développée pendant l’année et demie qu’a duré le projet décrit ci-dessous, et deviendra le titre du projet.