Résumé

Au cours des dernières années, de nombreux projets ont été développés dans une perspective inclusive et participative. Ainsi, certaines populations ont commencé à être consultées dans le but, par exemple, de définir une problématique ou de monter un projet de recherche. Néanmoins, certains profils restent peu inclus dans ce type d’initiative. C’est le cas, par exemple, des publics présentant des troubles du neurodéveloppement. Cette catégorie regroupe des personnes aux profils qualifiés d’atypiques. Par exemple, des personnes présentant un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA), dont les besoins de soutien, variables et hétérogènes, se centrent notamment sur la communication et les relations interpersonnelles. Dans ce contexte, mettre en oeuvre des conditions permettant de reconnaître le savoir expérientiel et l’expertise de chacune et chacun contraint les chercheuses et chercheurs à s’interroger sur les méthodologies et processus classiquement mobilisés. Ce texte présente le processus de collaboration mené dans le cadre de deux projets réalisés, avec des personnes présentant des troubles neurodéveloppementaux, dans une perspective participative. Notre contribution s’intéresse spécifiquement aux moyens de faciliter le dialogue entre les différentes expertises. Il traite du processus méthodologique et propose une réflexion sur l’ancrage inclusif des deux projets en donnant la parole aux membres de l’équipe. Elles et ils s’expriment sur les rôles qu’elles et ils ont endossés ainsi que sur les facilitateurs et les obstacles à leur participation. Finalement, des recommandations s’adressant aux chercheuses et chercheurs qui désirent poursuivre des efforts dans les démarches inclusives sont formulées.

Détails

Actions