Résumé

Cette contribution poursuit la réflexion sur le réchauffement des villes amorcée dans l’article du mois de février, qui discutait le phénomène d’îlots de chaleur et de fraîcheur. Il est ici question de «vides urbains », un terme qui décrit d’abord de manière peu différenciée les espaces non bâtis, les « trous » dans la texture urbaine, puis les usages qu’on y observe, plus ou moins formalisés, et dont la destination pourrait changer ou rester relativement indéfinie dans les années, voire les décennies à venir. Si la trame théorique employée se heurte à la réalité physique, forcément complexe, d’un site réel, l’hypothèse demeure, à savoir que la cartographie de ces ressources pourrait contribuer à un principe: celui de toujours en préserver un nombre minimum, conserver une « réserve» d’espaces non bâtis, afin de rendre la densification des villes acceptable pour le plus grand nombre. Les autrices renouvellent ainsi un credo vital de la planification urbaine: le vide doit conduire le plein, et non l’inverse.

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