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Résumé

Les films d’espionnage de l’époque de la Guerre froide témoignent d’une polarité entre technophilie affichée et critique de l’emprise de la technologie sur l’esprit humain. Dans ce texte qui préfigure une exposition qu’elle prépare sur cette analyse d’un pan du cinéma anglo-saxon d’Après-guerre, l’historienne du design Alexandra Midal (HEAD – Genève, HES-SO) compare les gadgets de la franchise James Bond qui laissent croire qu’une innovation technique peut régler n’importe quelle difficulté opérationnelle à des films, comme Ipcress, danger immédiat, où l’espion doit faire face à des techniques de manipulations mentales alors expérimentées dans les laboratoires secrets de la CIA. Comme dispositif multi-sensoriels de projections d’images, le cinéma se reflète lui-même dans ces films sur le lavage de cerveau.

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