@article{Zuchuat:12263,
      recid = {12263},
      author = {Zuchuat, Olivier},
      title = {De l’enlacement : plans-séquences chez Béla Tarr, Hu Bo et  László Nemes},
      publisher = {Univ. de Paris 8},
      journal = {Revoir Béla Tarr. Généalogies, influences, résonances},
      address = {Paris. 2022-03},
      number = {CONFERENCE},
      pages = {14 pages},
      abstract = {Le cinéma délibérément « sans histoire » de Béla Tarr se  structure autour d’actes primordiaux (attendre, épier,  marcher, danser) portés par des plans longs spécifiques qui  font advenir une coalescence enlaçant lieux, temps,  personnages, animaux... Tournés à la dolly (sur rails ou  sur roues pneumatiques) ou au steadicam, les plan-séquences  de Béla Tarr forment une vaste typologie : plan-séquence  par enlacement du champ et du contre-champ (régressif ou  progressif), plan-séquence par arrimage, plan-séquence à  stases filées ou encore plan-séquence circulant, ... A  l’opposé, les caméras anthropo(hyper)centriques de Hu Bo  dans An Elephant Sitting Still (2018) et de László Nemes  dans Le Fils de Saul (2015) s’enlacent aux seuls  personnages : arrimées aux visages et aux mouvements des  corps, elles tronquent le voisinage des êtres et  structurent des plans-séquences concentrant par  retranchement. Si les situations filmées sont  incommensurables (la Chine contemporaine, Auschwitz), ces  deux films offrent néanmoins des partis pris  cinématographiques similaires, dont on interroger les  puissances esthétiques, au regard des plans-séquences  haptiques de leur mentor revendiqué Béla Tarr.},
      url = {http://arodes.hes-so.ch/record/12263},
}