Résumé

Les dispositifs de régulation du débit peuvent être mis en place sur des réseaux d’assainissement afin de limiter le débit évacué vers la STEP ou vers d’autres éléments sensibles dont la capacité hydraulique est limitée. Ces dispositifs entrent dans une approche de gestion des eaux pluviales plus rationnelle et économique par rapport à une logique de redimensionnement systématique. Par ailleurs, ils permettent de protéger la qualité des eaux du milieu récepteur en limitant les déversements d’eaux polluées. Les dispositifs étant associés à un stockage d’eau en amont, l’enjeu hydraulique principal consiste à libérer un débit de fuite aussi constant que possible sous des conditions de charge amont variable. Dans ce contexte, un intérêt particulier est à porter à la courbe caractéristique Q-h donnant la relation entre le débit de fuite (Q) et le niveau d’eau stocké en amont (h). De nombreux dispositifs existent sur le marché et se distinguent en termes de principe de fonctionnement, sélectivité des débits, et contraintes de fonctionnement. Dans le cadre d’un projet, le choix entre ces dispositifs ne doit pas être basé uniquement sur le critère financier mais doit également prendre en considération les aspects hydrauliques, constructifs, le risque d’obstruction ou encore l’entretien et l’adaptabilité future. En parallèle du choix du dispositif, son bon fonctionnement est tributaire du respect de certains principes de conception ainsi que d’une analyse du système hydraulique dans lequel il s’inscrit. Ces recommandations sont valables autant pour les dispositifs du réseau communal que pour les dispositifs de régulation des biens-fonds. Ces derniers présentent cependant certains enjeux supplémentaires (faibles débits, manque de surveillance, etc.).

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